Plus d'un mois s'est écoulé depuis que Peter nous à trouvé un job dans le Picking de mandarine.
Mais beaucoup de choses se sont passées depuis.
3 jours après avoir débuté le picking nous avons remarqué que le van avait un sacré problème pour passer les vitesses à froid et que ça s'empirait de jours en jours.
Nous l'avons donc emmener au garage.
Après avoir jeter un oeil sur le van, le mécanicien est formel, c'est un problème au niveau de la boite de vitesse, il nous conseil fortement de ne plus rouler avec et de le laisser au garage en attendant qu'il soit réparé. Il nous demande alors un numéro de téléphone pour nous communiquer le devis de la réparation.
Hum … ça sent pas bon !!!
A partir de ce moment, nous n'avons plus d'endroit pour dormir, heureusement, il y avait une tente pour 2 personnes dans le van.
Nous prenons alors tout le nécessaire se trouvant dans notre maison roulante, pour nous installer en tente à la ferme.
4 jours passent, avant q'un matin après 3h de boulot le manageur m'annonce qu'il a eu le garage au téléphone et que le montant des réparation s'élève à … 3000 $ !!! (2200€)
Gros coup de massue, sachant que je n'avais plus que 400 $ en poche.
Pas évident de trouver la motivation pour 10h de cueillette par jours lorsque l'on sait que c'est pour une simple réparation.
Pris de pitié pour nous, le boss de la ferme nous proposa alors de nous prêter une tente un peu plus confortable.
32 jours et 245h de picking ont passés depuis, (ont est loin des 35h Françaises)
le van est toujours au garage !
Et j'ai désormais 2700 $ sur mon compte Australien.
Un léger ras le bol commence à se faire sentir, de plus, contrairement à la France c'est actuellement l'hiver en Australie et les nuits en tentes ne sont pas très chaudes (3° hier matin).
Il nous reste une 20 aines de jours de boulot avant que la saison ne se termine.
Je devrais réussir à mettre 1300 $ de coté après avoir payé les frais du van.
ce qui me permettra de profiter un bon mois avant de me remettre à la recherche de travail.
Voici quelques clichés de nos longues journées dans les champs :
